Presse
 
 
 

Concours 2011



 

Sud Ouest 15/12/2011

 

En 2009, l'association Tempo di Cello lançait le premier concours international de violoncelle. Deux ans plus tard, ce concours est organisé par l'association Louis-Rosoor, brillant concertiste et professeur de violoncelle à Bordeaux. « Il était également à l'origine de la société de musique de chambre à Bordeaux et il semblait donc normal de créer une structure à son nom pour ce concours » explique Anne-Marie Pouget, chargée de la communication.

Programme imposé

Samedi et dimanche dernier se déroulaient au Rocher de Palmer les auditions des 70 musiciens de 7 à 23 ans devant un jury présidé par Caroline Rosoor, petite-fille du violoncelliste. Chaque candidat présentait un morceau imposé et un autre de son choix issu du répertoire contemporain. Parfois pas plus haut que leur instrument, les jeunes s'appliquaient malgré le stress. Gabrielle Simonpoli, 8 ans, au conservatoire de Bordeaux depuis un an, joue de façon bluffante : « J'aime beaucoup les dynamiques et les valsettes que j'ai interprétées, je ne saurais expliquer pourquoi » confie la petite musicienne, qui a remporté le premier prix et le prix d'interprétation de son niveau.

L'archet de l'atelier Jean-Luc Tauziede a été remporté par Jean-Philippe Fauthous de Pau qui a aussi obtenu le 2e Prix et le Prix spécial de musique contemporaine.

Caroline Rosoor a souligné la présence, au sein du jury, de deux violoncellistes prestigieux, Étienne Peclard, de l'ONBA, et Roland Pidoux, du maire Alain Davidet de Franck Dijeau. Le directeur du Centre communal de musique est à l'initiative de ce concours avec Laurence Lacombe, violoncelliste et professeur au Conservatoire de Bordeaux

Chantal Sancho





 
Concours 2009

Sud-Ouest 14 décembre 2009


 
 
                                                                                                                    Bulletin Tempo 02/2010
 
Le Centre communal de la musique accueillait en décembre dernier des musiciens de 6 à 25 ans pour participer au premier concours régional de violoncelle. Une initiative portée par l’association Tempo di cello, (en partenariat avec la ville et avec le soutien et l’aide financière des luthiers archetiers : Jean-Luc Tauziède, Patrice Taconné et Gilles Braëm ), qui répond ainsi à l’absence en Aquitaine, de rencontres dédiées à tous les niveaux de pratique de cet instrument. Une initiative attendue aussi, puisque plus de 70 participants venus du sud ouest ont répondu à l’invitation de cette première édition.
 
Le violoncelle, un instrument très complet
Concours de piano, concours de guitare… les possibilités d’évaluer son niveau sont nombreuses pour la majorité des instruments, mais inexistantes en Aquitaine et très rares en France, pour le violoncelle. Un instrument pas assez tendance contrairement au violon ? « La pratique du violoncelle reste stable, nous précise Laurence Lacombe, directrice artistique de l’association Tempo di Cello, association qui œuvre pour la promotion et le développement de la pratique du violoncelle. Il garde même une belle notoriété, il a l’avantage d’avoir une tessiture la plus proche de la voix humaine. » Cantonné aux musiques de chambre, peut être ? Même pas, le violoncelle est avant tout un instrument pour pièces classiques mais s’adapte avec aisance aux musiques contemporaines grâce à sa caisse de résonance qui permet de multiplier les effets et d’accompagner harmonieusement les percussions. « Le violoncelle est aussi de ces instruments qui font réagir immédiatement, que l’on respire, parce qu’il n’y a aucune distance entre l’instrument et son musicien », complète Franck Dijeau, le directeur de l’école de musique de Cenon.
 
Les concours sont essentiels pour se mesurer
Pour toutes ces raisons, le violoncelle a des adeptes de tous âges. Jeunes et moins jeunes violoncellistes manquaient pourtant d’un rendez vous leur offrant la possibilité d’évaluer leur niveau en se comparant avec d’autres élèves venus de différentes écoles de musique. « Participer à des concours est essentiel pour des musiciens. Dans le cas de notre concours , il permet au candidat de se situer sur une échelle de 10 niveaux, allant du niveau 1 au niveau Excellence », nous explique madame Lacombe. « Se confronter à d’autres élèves a en outre l’avantage de découvrir des interprétations différentes, de se projeter et de conforter certains élèves dans leur choix », renchérit Franck Dijeau.
 
Pour cette première édition, les professeurs des élèves participants ont évalué les niveaux selon la difficulté des morceaux imposés par les organisateurs. De 6 à 25 ans, venus de la CUB, de Pau ou de Toulouse, les jeunes musiciens ont rapidement manifesté leur intérêt pour ce concours. « Nous avons même eu des écoles de musique de Genève et de Strasbourg intéressées. Mais pour cette première nous avons fait le choix de nous limiter à la région. La prochaine édition, programmée dans deux ans sera de portée nationale, voire internationale » poursuit avec entrain Laurence Lacombe, assurée de la pertinence de ce futur rendez vous biennal.
Le principal c’est de prendre du plaisir
Tiphaine, 10 ans même taille et même hauteur que son instrument, sort de la scène ou elle vient de répéter une dernière fois avant sa prestation. « C’est chaud, d’être sur scène, nous glisse-t-elle en rangeant son instrument dans sa housse. Mais quand on réussit un passage difficile, on se dit que c’est bon, c’est parti ». Un sourire de satisfaction aux lèvres, Tiphaine est heureuse de participer à son premier concours. Arrivés de Toulouse avec Eric et Juliette, tous les trois sont formels. Le concours c’est important et très utile, mais le principal c’est de prendre du plaisir. « Gagner n’est pas essentiel, mais jouer devant un jury que l’on ne connaît pas c’est motivant ». Et galvanisant, quand le jury est entre autre composé de Lionel Gaudin Villard, directeur de l’Ensemble Orchestral de Bordeaux, ou encore François Perret, violoncelliste à l’Orchestre National de Bordeaux. De grands noms pour un grand moment
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